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Wednesday, August 18, 2010

Une mondialisation curieuse

See the English version further down the page: A strange Globalization

Chers amis,
Au milieu du mois d’aout les affaires financières internationales sont en général plus calmes. Cet été ne fait pas exception à la règle.

Pourtant c’est un calme qui prépare potentiellement de nombreuses tempêtes.
Lorsque la FED maintient ses taux directeurs a 0,75%, cela revient en tenant compte de l’inflation, à se faire payer pour emprunter : Serge Bank (ce nom-là ou un autre) emprunte 100.000 euros ou $130,000 à la FED et reçoit en échange un dividende de 2.000 euros ou $2,600 au lieu de payer un intérêt.
C’est une situation étrange mais à époque étrange, solutions étranges pourrait-on dire…

Cependant, ce n’est pas seulement étrange mais c’est idiot car en général on paie un intérêt sur de l’argent emprunté comme un paie un service ou une marchandise : le boulanger ne nous paie jamais pour acheter son pain. Et il a raison.

Aujourd’hui la Serge Bank reçoit de l’argent de la FED (Federal Reserve Bank, presque équivalente à une banque centrale du type BCE, Banque Centrale Européenne) mais ne le prête pas à ses clients.
Pourquoi ? Parce qu’un client représente un risque (maladie, accident, insolvabilité, faillite, ou autres catastrophes) et donc une perte potentielle du capital. Certes, mais c’est ce que l’intérêt payé par le client et les assurances qui sont incluses dans les intérêts ou sont facturés de manière séparée et additionnelle sont chargés de couvrir.
C’est comme cela, bien avant Laws, bien avant les Assignats que la banque fonctionne depuis l’Antiquité.
C’est là où le système se grippe : malgré la couverture du risque qui est un facteur inhérent à la pratique du métier de banque, la Serge Bank place auprès d’autres banques ou des Hedge Funds les fonds prêtés par la FED avec l’argent financé lui-même par de la dette internationale (Chnoise notamment, mais pas seulement) pour des montants gigantesques et aussi par de la création monétaire génératrice d’inflation.
Quand le banquier devient épargnant avec de l’argent emprunté, ce n’est pas que le système est grippé, c’est qu’il n’y a plus de système.
Essayons tout de même de passer un été correct.
Amicalement


Olivier Chazoule

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A Strange Globalization


Dear friends,
In the middle of August international financial affairs are generally calmer. This summer is no exception.
Yet it is a calm that prepares potentially many storms.
When the Fed keeps interest rates was 0.75%, this means taking into account inflation, getting paid to borrow: Serge Bank (that name or another) borrows € 100,000 or $130,000 to the FED and receives in return a dividend of 2.000 Euros, or $ 2.600 instead of paying interest.
It's a strange situation but strange times, strange solutions might say ...
However, it is not only strange but it's stupid because usually you pay interest on money borrowed as a payment service or a commodity: the baker does not pay us to buy his bread. And he's right.

Today Serge Bank receives money from the Fed (Federal Reserve Bank, roughly equivalent to a central bank-type ECB, European Central Bank) but do not lend to its customers.
Why? Because a client represents a risk (sickness, accident, insolvency, bankruptcy or other disasters) and thus a potential loss of capital. Certainly, but that is the interest paid by the customer and insurance are included in interest or billed separately and are loaded with extra cover.

That is how long before Laws, well before the bank operates Assignats since antiquity.
This is where the system is flawed because despite risk coverage is a factor inherent in the practice of the profession of banking, Bank Serge puts its money in other banks or hedge fund, the very same money lent by the Fed with the money funded itself by the international debt (including Chinese, but not only) for huge amounts and also by the creation of money-generating inflation.

When the banker is sparing with money borrowed is not that the system is jammed, it is no longer a system.

Still trying to spend a nice summer

Regards

Olivier Chazoule